Le Collet-de-Dèze

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Le Collet-de-Dèze
Le Collet-de-Dèze
Vue sur le village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère
(siège)
Maire
Mandat
Marc Soustelle
2020-2026
Code postal 48160
Code commune 48051
Démographie
Gentilé Collétains
Population
municipale
681 hab. (2021 en diminution de 10,98 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 47″ nord, 3° 55′ 27″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 900 m
Superficie 26,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Collet-de-Dèze
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Le Collet-de-Dèze
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Le Collet-de-Dèze

Le Collet-de-Dèze est une commune française, située dans le sud-est du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès, le Dourdon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Collet-de-Dèze est une commune rurale qui compte 681 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 508 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Collétains ou Collétaines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le Collet-de-Dèze est située dans le sud du département de la Lozère et est limitrophe du Gard. Elle fait partie des Cévennes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Routes et accès[modifier | modifier le code]

Le Collet-de-Dèze est sur la RN 106 entre Alès (Gard) et Florac (Lozère).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 396 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 612,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records LE COLLET-SAUVEPLANE (48) - alt. : 485 m, lat : 44°15'21"N, lon : 3°55'32"E
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,1 3,6 5,8 9,2 12,6 14,7 14,7 11,3 8,5 4,5 1,9 7,4
Température moyenne (°C) 5,3 5,8 9 11,4 15,1 19,2 21,8 21,7 17,4 13,2 8,6 5,9 12,9
Température maximale moyenne (°C) 9,3 10,6 14,3 17 21,1 25,7 29 28,7 23,4 17,9 12,8 9,9 18,3
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
12.01.03
−12
27.02.18
−11,5
01.03.05
−3,5
04.04.22
0
01.05.04
3
05.06.01
7,3
03.07.1996
5
29.08.1998
3,2
29.09.1993
−4,2
31.10.1997
−7,5
18.11.07
−10
27.12.1996
−12
2018
Record de chaleur (°C)
date du record
21
07.01.13
23
15.02.1998
27
31.03.12
29
09.04.11
33
30.05.01
41,5
28.06.19
37,5
24.07.19
40,8
23.08.23
35,5
03.09.16
30,5
03.10.11
24
16.11.15
19,5
04.12.13
41,5
2019
Précipitations (mm) 138,7 93 103,6 142 132,3 72,2 43,7 68,3 166,9 239,3 258,9 153,3 1 612,2
Source : « Fiche 48051002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[12] : les « ruisseaux du Lauzas et des Pradasses » (6 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Gard et une dans la Lozère[13], et la « vallée du Gardon d'Alès » (244 ha), couvrant 5 communes du département[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] :

  • les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[15] ;
  • la « montagne du Bougès » (13 110 ha), couvrant 13 communes dont une dans le Gard et 12 dans la Lozère[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Collet-de-Dèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (95 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune du Collet-de-Dèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gardon d'Alès et le Dourdon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 2003, 2008, 2014 et 2015[22],[20].

Le Collet-de-Dèze est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[23]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[23],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Collet-de-Dèze.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 430 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Collet-de-Dèze est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le bourg actuel est la réunion de quatre villages : le Collet, Dourdon, Dèze et la Bastide. Le hameau de Dèze est dominé par l’ancien castrum qui a donné son nom au pays de Dèze dont il était le chef-lieu. L'existence d'un habitat remonte aux temps celtiques.

La Réforme gagna tout ce pays dès 1561 et la quasi-totalité de la population embrassa la religion nouvelle. La révocation de l’Édit de Nantes et la persécution entraînèrent la conversion apparente de la population qui continua à s’assembler ; pendant la période du « Désert » dans des lieux écartés du bourg : vallon de Meyrières, Plau des Baïonnettes, « Ronc de Prego Diou ». Il est à noter que le temple protestant est l’un des 3 seuls temples en France construits avant la révocation de l’Édit de Nantes et qui a survécu aux destructions lors de la persécution des Huguenots.

Événements marquants des XIXe et XXe siècles :

  • construction de la RN 106 dans les années 1880 et celle du chemin de fer Départemental (C.F.D) de Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac en 1906 (fermeture de la ligne en 1968) ;
  • construction du groupe scolaire H.-Gamala avec internat et d’une maison de retraite médicalisée de 40 lits.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune du Collet-de-Dèze est membre de la communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Collet-de-Dèze. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Florac, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 4].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Collet-de-Dèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires du Collet-de-Dèze
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2014 Philippe Hugon    
2014 En cours Jean-Michel Lacombe    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 681 habitants[Note 6], en diminution de 10,98 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1441 1781 5081 2001 3681 3631 3291 2581 316
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2591 2931 1871 2441 2561 2141 2221 1361 158
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0601 1191 046960880944867824846
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
767738667537634718711711676
2014 2019 2021 - - - - - -
756691681------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 286 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 583 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 010 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,2 % 6,3 % 11,1 %
Département[I 8] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 358 personnes, parmi lesquelles on compte 68,5 % d'actifs (57,4 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 31,5 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 253 emplois en 2018, contre 198 en 2013 et 195 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 208, soit un indicateur de concentration d'emploi de 121,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,5 %[I 11].

Sur ces 208 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 114 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Dèzes (ruines) (propriété privée ; visite interdite).
  • Le prieuré Saint-Jean-du-Chambon-de-Dèzes (ruines).
  • Le temple protestant du XVIIe siècle (monument historique depuis le )[36].
  • L'église Saint-Jean-l'Évangéliste du Collet-de-Dèze ou église du Puech de la Sabaterie, construite du au par le curé du Collet, l'abbé David Boussuge. À la place du clocher, une tour ronde fut élevée, en 1896, et surélevée par une statue de la Vierge.
  • La tour de l'horloge (ancien beffroi du XVe siècle).
  • Le pont Roupt.
  • Les vieilles maisons du bourg.
  • Les châteaux des environs (château de Calberte).
  • Le site antique du Coudoulous
  • La « grotte des Ladres ».
  • Le signal de Lichères.
  • La chaîne du Mortissou.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune duCollet-de-Dèze » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Collet-de-Dèze » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Collet-de-Dèze » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Collet-de-Dèze » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Le Collet-Sauveplane » (commune de Florac Trois Rivières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Collet-Sauveplane » (commune de Le Collet-de-Dèze) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  10. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
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